Les transmissions à variation continue d Les transmissions à variation continue du marché

Leur conception et la cinématique sont propres à chaque constructeur, mais leur technologie d'ensemble est similaire avec un système hydromécanique. Les pièces maîtresses de ces boîtes reposent sur un train épicycloïdal, un moteur et une pompe hydraulique, des embrayages et des pignons couplés à des arbres.

Théoriquement il est plus compliqué d'en déchiffrer le fonctionnement par rapport à toutes les autres transmissions. En pratique, rien n'est plus simple, il suffit de pousser le levier pour avancer.

En cabine, c'est du confort pour le chauffeur et pour ses oreilles, avec des nuisances sonores diminuées lors des phases de transport. Effectivement sur ces transmissions, le régime du moteur n'est pas fonction de la vitesse d'avancement.

De plus, elles transmettent la puissance mécanique du moteur aux roues avec une souplesse accrue. Grâce aux différents modes de conduite qu'offre la gestion électronique, la variation continue permet de diminuer la consommation horaire au transport, ainsi qu'au travail. Elle est gérée en fonction de la charge du moteur.

Lors de travaux à la prise de force, le tracteur est capable de contrôlé lui-même la vitesse d'avancement afin de conserver une vitesse de rotation de la prise de la force constante. Cette gestion est propre aux tractoristes, différente parfois du fabricant de la transmissions.

Ainsi, ce sont cinq fabricants – Fendt, CNH, John Deere, ZF et Valtra – qui produisent ce type de boîte. ZF en produit deux à lui seul, portant le nombre à six.

Lire les autres parties de la série :

• Les composants (1/6)

• La boîte Vario (2/6)

• La boîte S-Matic (3/6)

• La boîte Eccom (4/6)

• La boîte CNH (5/6)

• La boîte Direct (6/6)

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